FRANCOIS II DE BOURBON - Lot 99

Lot 99
Aller au lot
Estimation :
500 - 700 EUR
Enchérir sur drouot.com
FRANCOIS II DE BOURBON - Lot 99
FRANCOIS II DE BOURBON Né à Ham. 1491-1545. L.S. « Francoys » adressée « A Monsieur de Vely conseillier et ambassadeur du Roy à Fleurence » [Claude Dodieu, sieur de Vely]. S.l.n.d. [1528 ?]. 1 p. in-folio. Suscription. Les bords supérieur, inférieur et latéral droit de la lettre ont été renforcés au verso par du papier ancien (traces d'écritures XVIIIeme). IMPORTANTE LETTRE DE FRANÇOIS DE BOURBON À LAMBASSADEUR DE FLORENCE PENDANT LA SEPTIÈME GUERRE DITALIE, DITE AUSSI GUERRE DE LA LIGUE DE COGNAC.Contexte : Fait prisonnier à l'issue de la défaite de Pavie en février 1525, François 1er restera prisonnier de Charles Quint un an. Il ne recouvre la liberté qu'en mars 1526, après avoir signé le Traité de Madrid par lequel il s'engageait, entre autres, à renoncer à toutes prétentions sur Naples et le Milanais. Mais sitôt libéré, il dénonce le Traité et s'allie à la Ligne de Cognac contre l'empire de Charles-Quint. Il déclare la guerre à l'empereur en janvier 1528 et envoie une armée en Italie sous le commandement de Lautrec. François de Bourbon naquit à Ham (Somme) en octobre 1491. Frère cadet du premier duc de Vendôme Charles, il était le troisième garçon de Marie de Luxembourg. Titré comte de Saint-Pol, il représenta le comte de Champagne au sacre de François Ier (janvier 1515) qu'il accompagna de suite en Italie. Armé chevalier à Marignan par Bayard, semble-t-il, il recevait, la même année, l'ordre de Saint-Michel.Dès 1518, le roi le gratifiait de la baronnie de Mortagne, près de Tournai. L'année suivante, en remplacement de son frère Charles nommé gouverneur de Picardie, François recevait la charge de lieutenant général des ville, prévôté et vicomté de Paris, de lÎle de France, du Soissonnais, du Valois et les bailliages de Senlis, Melun et du Vermandois.De 1520 à 1522, il entreprenait la campagne de Flandre et de lArtois, avant de rejoindre le Milanais en 1524.À Pavie (24 février 1525), François de Bourbon, blessé, était fait prisonnier ; mais de cette captivité rien ne ressort. Sans doute libéré comme François Ier en mars 1526, nous le retrouvons bientôt gouverneur du Dauphiné, le roi lui octroyant alors 12 000 livres tournois de pension.En 1528, François commandait à nouveau, en Italie, les troupes royales composées de lansquenets, d'aventuriers français, de chevau-légers et d'hommes d'armes. Plusieurs autres actes signés par le roi nous apprennent ainsi l'envoi, à son nom, de renforts, de vivres et de munitions ainsi que de fortes sommes d'argent pour la solde des troupes et l'entretien des armées....Le 9 février 1535, il épousait à Paris, Adrienne duchesse dEstouteville....Jay receu deux lectres que mavez escriptes du XXIIe de ce moy par lesquelles, par celles que escripvez au Roy, et aussi par ce que mescript la seigneurie de Fleurence, jay [...] entendu le besoing quil est que larmée que je mayne [...] face toute extresme dilligence... afin dempêcher les …diversion du chemyn que les ennemys menassent faire pour lever le siege de Naples... François réclame un délai supplémentaire pour réunir ses troupes : ...Bien vous prie-je, Monsieur de Velly, asseurer hardiment ladicte seigneurie que jay fait et faitz plus que le povoir de faire toute dilligence, et combien que je soye encores de present en ceste ville qui est pour assembler ma force sans laquelle je ne puis faire aucun exploict vallable comme vous entendez assez. Toutesfois voyant madicte force quasi joincte [...] je suis desliberé pour le plus tard partir mardy ou mercredy de cestedicte ville et faire telle et si bonne dilligence que de brief je me trouveray en lieu pour donner toute layde, confort et faveur que je pourray non seullement aux affaires du Roy, maiz generallement à toute la ligue... Claude Dodieu, sieur de Vely, ecclésiastique et diplomate, fut ambassadeur de France à la cour de Florence de juin 1527 à août 1529. Il fut chargé par François 1er d'importantes missions diplomatiques, en particulier auprès de Charles Quint en 1535. C'est lui qui accepta, au nom du roi de France, le défi lancé par l'empereur de régler leurs différends par un duel.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue